Double DVD Serge LAMA "Un regard, une voix" chez Marianne Mélodie
Le 07 December 2023
Découvrez le double DVD Serge Lama "Un regard, une voix" édité chez Marianne Mélodie ! 80 chansons de 1964 à nos jours, choisies, réunies et interprétées par Serge Lama, pour la première fois en DVD ! Des images d’exception issues des archives de la télévision française ou de clips, en solo ou en compagnie d’artistes parmi lesquels Marie Paule Belle, Dalida, Alice Dona, Nana Mouskouri, Nicole Courcel, Annie Girardot, Charles Aznavour, Gilbert Bécaud, Michel Berger, Georges Brassens, Maxime Le Forestier, Michel Duchaussoy, Francis Perrin, ainsi que deux séquences en duo avec Georges Chauvier, père de Serge Lama ! Un programme unique de 4 heures pour célébrer Serge LAMA, Géant du music-hall français ! Un double DVD disponible en exclusivité sur www.mariannemelodie.fr !
« Ce DVD représente 60 ans de carrière et 80 ans de bonheur. C’est l’honneur de chanter pour vous, de donner mon meilleur, toujours. Je vous ai respecté, aimé, pas l’ombre d’un orage entre vous et moi. Il y a là 80 de mes plus grands succès. Ce que j’ai produit de meilleur à la télévision. Le choix fut difficile mais au final j’en suis pleinement satisfait. Bons regards, bonne écoute. Je pense à vous tout le temps. »
Votre ami Serge Lama
LE MOT DE SERGE
C'est une vie
Une vie d'envie
Solitaire à plusieurs
J'y ai mis tout mon cœur
Ceux qui m'aiment
Sont les mêmes
Et depuis si longtemps fidèles
Qui m'ont laissé battre des ailes
Qui m'ont laissé battre du cœur
Qui m'ont jeté parfois des fleurs
Parfois m'ont corrigé de larmes
Ma voix, mes bras lancés, mes armes
Mon regard, geste de mon âme
Mon regard, reflet de ma flamme
Oui tout cela vous appartient
Sans peur j'abordais tous les thèmes
Pas dans les clous, parfois scabreux
Pas dans le vent, jadis en creux
Toujours pris entre deux baisers
Non tranquille, non apaisé
L'homme qui cherchait le miracle
Quasiment à chaque spectacle
L'homme de feu, celui de larmes
Qui ne rendait jamais les armes
Étant l'homme blessé
Je fus l'homme pressé
L'homme qui court après son nombre
De spectateurs, l’homme au tant d'ombres
L’homme de joie, l'homme qui souffre
Celui toujours entre deux gouffres
L'homme d'ennui et de soleil
Aimant ce qui n'est pas pareil
Ce sort du lot des mots d'encre
Qui si difficilement s'ancrent
Je n'étais pas fait pour le son
Mais pour musiques sur paroles
Mes mots sous les belles musiques
Yves et Alice, élans cosmiques
J'étais d'une autre époque, oui
Au large du "bel aujourd'hui"
De Mallarmé qui nous étrangle
Et qui nous serre dans sa sangle
Qu'on rappe donc ces quelques vers
Et qu'on éteigne l'univers
Des mots d'hier, des mots savants
Dont Brassens s'emparait souvent
Dont Brel brandissait l'étendard
Dont Ferré faisait son drapeau
Le français me crève le cœur
Mignonne allons voir si la fleur ?
J'étais fou furieux je l'avoue
Sans doute pour l'amour de vous
Peut-être par besoin d'aimer
D'être de bravos parfumé
D'aller au bout de quelque chose
Plus fort que les vers, que la prose
Une liberté idéale
Ô public ! Je fus ton féal
Et ton fol serviteur zélé
Toujours à chercher qui il est
Toujours à courir autre part
Atteindre le sommet d'un art
Que j'ai touché mais sur le tard
Cet homme-là oui je le fus
Je m'arrête, je suis repu
C'est l'heure, j'ai quatre-vingts ans
J'ai tout donné quand l'œil luisant
J'affrontais des foules énormes
Le temps m'installe dans ses normes
Je l'accepte bon gré mal gré
En humble artisan, sans regrets
Comme un paysan j'ai creusé
Mon champ de larmes arrosé
Toujours ouvert vers l’horizon
Et ce fut ma juste moisson
Serge Lama